Source : Arrêt de la Cour d’Appel de Bordeaux du 10 février 2021n N°1/00396 (NP)

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Réponse du Juge :

 

Il donne raison à l’employeur, le salarié ayant effectivement rompu le contrat de travail sans motif légitime : il condamne le salarié à indemniser l’employeur.

 

 

Source : Arrêt de la Cour d’Appel de Bordeaux du 10 février 2021n N°1/00396 (NP)

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C’est l’histoire d’un employeur qui embauche un salarié… qui ne vient pas…

En fonction de votre organisation de l’activité, le Code du Travail définit les règles de suivi de temps de travail de vos salariés. Les principes de suivi sont applicables à tous, quel que soit l’effectif de votre société ou votre secteur d’activité.

Une entreprise valide l’embauche d’un nouveau salarié et un CDI est signé en janvier, le contrat prévoyant une prise de poste différée en mars. Mais le jour de la prise de poste, le salarié ne se présente pas.

Sans nouvelle du salarié, l’employeur le met alors en demeure de se présenter à son poste, mais il ne reçoit aucune réponse. Pour l’employeur, il s’agit d’une rupture abusive du contrat par le salarié : il lui réclame donc des dommages-intérêts.

Le salarié refuse de payer : selon lui, il peut mettre fin librement à son contrat de travail pendant la période d’essai. Encore faut-il qu’il ait commencé à travailler pour être considéré en période d’essai., rappelle l’employeur qui maintient que l’absence du salarié dès le premier jour constitue une rupture abusive du contrat de travail.

 

Réponse du Juge :

 

Il donne raison à l’employeur, le salarié ayant effectivement rompu le contrat de travail sans motif légitime : il condamne le salarié à indemniser l’employeur.

 

 

Source : Arrêt de la Cour d’Appel de Bordeaux du 10 février 2021n N°1/00396 (NP)